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Pustoi

18 septembre 2011

A.

Un petit texte tout frais pour un forum qui m'a énormément plu => http://un-monde-a-part.forumactif.net/
Prenez la peine de lire, ce n'est pas juste une histoire de maison close et de femmes et d'hommes réduis à la débauche, c'est nettement plus poétique que cela.

Je passais  par là comme ça, par hasard et j'ai vu une jolie lumière, rassurante et sensuelle. Une belle femme me tournait le dos, mais ses prunelles charbonneuses et aguicheuses m'invitaient à se loger dans ses bras, dans le creux de sa poitrine. Des voiles fins et violets virevoltaient autour de son rond visage et faisait parfois disparaître l'ange à ma vue. Je craignais de ne plus jamais la revoir et je sentais mon coeur s'emballer à cette idée mais, et c'était comme si elle sentait ma détresse, elle réapparaissait toujours. Elle rejette la tête en arrière, projetant au passage, des éclats de boucles châtains. Et son rire cristallin coule de sa gorge, explosant d'entre ses dents blanches. Et sa peau miroite, ambrée et soyeuse, aux formes pulpeuses. Et ses lèvres en forme de coeur s'étirent en un sourire...
Je regarde cette merveille se lever, pleine de grâce, et en cadence approcher. Ses hanches basculant vers la droite puis la gauche, vers la gauche puis la droite... elle est tout près de moi, je sens ses longs doigts sur mon maigre visage et elle me sourit. Elle s'assoit sur me genoux, je ne vois plus qu'elle et son sourire, elle et son regard, elle et ses lèvres... ses lèvres qui se penchent sur les miennes. Je ne ferme pas les yeux, je veux continuer à la voir. J'ai trop peur de la perdre, elle et ses cheveux brillants de douceur qui me tombent sur les épaules et dans le cou. Ils forment un rideau nous cachant aux yeux de la planète Terre, baissant les paupières pour mieux sentir son parfum enivrant et épicé, et je me sens glisser dans un autre monde...


C'est certes très court, mais à l'origine, je ne cherchais pas à  faire un texte, juste un commentaire. Donc voilà, j'espère que ces petits textes vous plaisent.

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18 septembre 2011

L.

Avec des amis, on avait pour défi de renouveler la légende du vampire. Je n'ai pas chercher à faire quelque chose d'original, mais de montrer les choses sous un autre angle. Les vampires se nourrissent de la Vie et la Vie c'est quoi ? La Vie c'est tout. Voilà mon raisonnement, ce qui a donné ça :

Au milieu de la pièce on le voit.

Sa peau grasse et jaune est ruisselante de sueur. Ses cheveux huileux lui tombe sur le visage. Ils ne brillent pas de la vitalité de leur jeune âge. Ils basculent dans le vide, pendant devant ses yeux charbonneux et sans fond, qui tourne dans leur orbite, affolés.

 Dans la pièce vide résonne, la musique oppressante d'un organisme. Un sang vermeil coule et entache les parois rosées comme la muqueuse.

 Une respiration saccadée siffle dans la chambre. Les murs sont gris et sales. Le plafond et le sol aussi. Mais au centre de ce dernier, l'échos d'un intestin gargouillant perdure. Il n'était que murmure aux oreilles des autres, aujourd'hui il retentit dans tout l'endroit. Il s'immisce par les tympans et cadence l'esprit au rythme d'un coeur effréné. La cacophonie de la Vie coule dans les veines de l'homme au milieu de la pièce.

 Et il grossit, grossit, grossit... et la musique grandit, grandit, grandit...

Une odeur de putréfaction se sent dehors, l'unique fenêtre laisse apparaître à travers sa vitre visqueuse, un monde déclinant. Les arbres noueux se tordent sous un vent rageur. Une mer saccage les coquillages et les animaux avancent lentement. Le regard bas, la marche lasse, ils attendent.

Tout le Monde ne tourne plus qu'autour d'un être qui est au centre de cette pièce et qui grossit, grossit, grossit... et dont le chant grandit, grandit, grandit...

De son corps nu et disgracieux semble émaner une vapeur vitale.

Tandis qu'une Terre agonisante se meurt.

Au milieu de la pièce on le voit.
Et il tourne son regard vers toi.

14 septembre 2011

P.


Le Petit Prince d'Antoine de Saint Exupéry a changé. Il a grandi. Il est devenu un homme.

 

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Pustoi
  • Ici, il danse avec les ombres, elle achète une ville, il tutoie la mer, elle, a des lèvres safrans et lui, sommeille dans un immense bateau en papier. Ici, le monde vous regarde à travers les yeux du Coyote et ses chats, sont d'émeraude et de saphirs.
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